Les Mondes Parallèles

Les boules, les noix, etcetera.....

Posted: 22 juillet 2010 | | Libellés : ,


Ceci n'est pas un post à caractère sexuel, pervers passez votre chemin....

Grande découverte en novembre 2009, après une discussion avec mon pote  Rico qui m'annonçait qu'il avait abandonné les lessives au profit des boules de lavage. 
J'étais sceptique quant à leur réelle efficacité , mais comme il m'avait assuré que ça lavait aussi bien et blanc que les lessives classiques, je me suis dit que j'allais essayer.

Arrivée au supermarché, le prix (25 Euros) m'a fait un peu tiquer. 
C'est con, je sais, car si j'avais calculé à ce moment combien je dépensais par an pour ne pas puer le bouc et éviter d'être prise pour une sdf, je n'aurais pas hésité un seul instant.

En effet, entre la lessive liquide (pour éviter l'engorgement rapide du lave linge qui finit par déborder et  fait un dégât des eaux, merci j'ai déjà donné) et l'adoucissant, à raison de 3 machines par semaine, je déboursais au  moins 20 Euros par mois. Ça à l'air de rien comme ça. Mais l'air de rien,ça fait plus de 200 Euros à l'année.

Du coup, je tombe sur les noix de lavage. 8 Euros le paquet de 500 grammes (aujourd'hui à ce prix là, on en a 1 kilo). J'achète, avec une légère appréhension.... Et si mon linge ressortait gris ? Et si ça ne lavait pas vraiment ? Le suspense torride de la ménagère de moins de 40 ans quoi....

Mais avais je vraiment le choix ? J'avais en effet banni la plupart des lessives du marché, qui m'occasionnaient rapidement des plaques ou des démangeaisons. Épiderme fragile m'auraient diagnostiqué les lessiviers....

Ou peut être que j'étais devenue intolérante à tous les produits chimiques foutus dans les lessives que j'avais utilisé des années durant.

Je m'étais donc rabattue sur de rares marques garanties hypoallergéniques.
Mais voilà que même celles là m'occasionnaient des cauchemars ambulatoires. Tout allait bien jusqu'à ce que je mette des vêtements fraichement lavés.

Je fais donc mon premier essai à la noix avec une tournée de blanc, histoire de voir tout de suite la différence.

Et là, ô surprise et satisfaction : ca lave aussi bien qu'avant et là j'ai même un doute... Je crois que ça lave légèrement plus blanc. J'avais un tee shirt qui commençait à tourner grisâtre (sans doute le calcaire), il est redevenu blanc.... Mystère....

A raison de 5 demi coquilles de noix pour 3 lavages, je n'ai toujours pas fini aujourd'hui , après 9 mois de lessives, mon paquet de 500 grammes. Il est encore au 2/3 plein. Je pense qu'il va me durer jusqu'en 2011. Largement.

Mais la noix, ça sent rien. Fini les produits chimiques, finie la bonne odeur de frais de synthèse !

Du coup, j'ai affiné ma technique.... Une dizaine de gouttes d'huile essentielle de lavande (mais on peut mettre le parfum qu'on veut). La bonne odeur de frais revient, plus naturelle et plus discrète, évitant de se mélanger à un éventuel parfum si j'en porte.

Pour l'adoucissant, j'ai opté pour 2 solutions interchangeables : 2 boules à mettre dans le sèche linge ( pour les serviettes, draps que je dois sécher par ce moyen faute de place) ou 2 cuillères à soupe de vinaigre blanc (moins d'un euro le litre dans tous les supermarchés) directement dans la machine à laver.

Et 1 à 2 fois par an, pour combattre les effets du calcaire de mon eau, un lavage à vide avec 1 verre de ce même vinaigre, connu pour ses résultats en la matière (et dans d'autres, dont je reparlerai plus tard).

Reste le sel détachant écolo, que je n'ai pas encore utilisé. Et pour cause, les taches faites jusqu'à présent n'en ont pas eu besoin. Alors qu'avant, je balançais la moitié d'une bouteille de produit pour un résultat parfois navrant. On m'aurait donc menti ? 

Résultats : Pour environ  10 Euros par an (je compte le prix de l'huile essentielle) , je fais ma lessive, mon linge sent bon, il est doux à porter et je ne me gratte plus comme un lépreux.

Et donc je m'en porte mieux (j'ai évité une consultation spécialisée ) , je respecte plus l'environnement (mes eaux usées ne sont pas bourrées de produits chimiques que je retrouverai plus tard dans mon robinet ou dans le fleuve juste à coté qui, se déversant dans la mer, ira contaminer les poissons que je retrouverai dans mon assiette).

Et avec les 200 Euros économisés, je peux faire autre chose.

Vous comprendrez facilement que même si on me propose 150 barils d'Omo, persil ou tutti quanti, je ne changerai certainement pas d'avis......

3 commentaires:

  1. Rico a dit…
  2. J'adore ce post !
    Comme quoi, l'industrie chimico-pétrolière nous vend de la merde, alors qu'on a plein de produits naturels pas cher et efficaces !
    Je vais faire suivre ton post.
    Bravo à toi !

    (shadows est mon amie... Yessss !!!)

  3. ShadowS a dit…
  4. Merci de faire suivre, faut que tout le monde s'en rende compte . Bien que ce soit une évidence, les manips publicitaires et commerciales entrainent les gens bien loin de la simplicité et surtout, de ce qui n'est pas nocif pour leur santé. J'en reparlerai dans le prochain post d'ailleurs.....

  5. ShadowS a dit…
  6. Et surtout merci à toi qui m'a soufflé l'idée et qui a testé le truc en premier au péril de tes chemises. Je le savais que t'étais un grand aventurier !